Petit rattrapage autour de Martes Bathori et de Hoïchi le sans-oreilles

Mesdames, Messieurs,

 

Veuillez, je vous prie, accepter nos plus humbles excuses pour ce qui suit.

Nous sommes au regret de vous annoncer que nous vous prévenons un peu tard pour assister au vernissage de l’exposition Famille Saucisse Parti de Martes Bathori au Dernier Cri à la Friche Belle de Mai à Marseille.

Vous ne passerez pas par la case « Saucisse », et ne toucherez pas aux verres de pastis, ni même aux glaçons.

En effet, le vernissage s’est tenu le vendredi 31 août, soit le premier jour de ladite exposition.

Celle-ci sera toutefois visible jusqu’au dimanche 30 septembre 2012, et ne manquera pas de vous intriguer…

Afin de nous faire un peu plus facilement pardonner, nous vous annonçons qu’une autre exposition autour du travail de Martes devrait avoir lieu pendant le Monstre festival qui aura lieu à l’Usine à Genève des 16 au 18 novembre prochain.

Et puis… Nous vous prions de trouver un petit rattrapage autour du superbe livre Hoïchi le-sans-oreilles (et autres histoires de fantômes japonais) que Martes Bathori a livré en 2011 aux éditions The Hoochie Coochie :

Radio Grandpapier en parlait dans son émission du 22 juin 2011 en notant entre autres qu’  » il y a quelque chose de très efficace dans le suspens ». Tout cela se passe dès la minute 68, et pour répondre aux interrogations des animateurs (minute 77), Hoïchi le-sans-oreilles a été publié à un format très proche des planches originales.

– David Fournol en a fait une chronique docte et subtile, sur son blog « une autre histoire« .

– Sur l’Accoudoir, Mikaël Demets remet Hoïchi le-sans-oreilles en perspective des précédents travaux de Martes Bathori en concluant notamment « que ces histoires pour faire peur, qui racontent aussi les afflictions d’une société en plein bouleversement, s’inscrivent parfaitement dans la tradition du manga d’horreur de Kazuichi Hanawa, Junji Ito ou Gou Tanabe. »

 

Pour information, Thierry, le très bon libraire de la librairie Camponovo à Besançon, s’était avoué d’abord désarmé au premier survol de l’ouvrage, avant de se raviser et de le classer parmi les indispensables du premier semestre 2011 suite à une lecture attentive.

Nous finirons cet article en vous recommandant, en complément du livre de Martes Bathori, la lecture des livres originaux de Lafcadio Hearn bien entendu, mais aussi, le visionnage de l’excellent Kwaidan de Takeru Kobayashi (1964). Attention, ceci est (encore) un chef-d’œuvre !